Quels sont les risques d’investir dans une SCPI ?

Une SCPI pour « Société Civile de Placement Immobilier », offre l’opportunité aux français d’investir dans l’immobilier locatif sans en subir les contraintes, liées notamment à la gestion locative. Ce placement sur moyen ou long terme apporte à l’investisseur des rendements potentiellement élevés, ainsi qu’une liquidité intéressante en fonction des contrats. Mais alors la question qui se pose est la suivante : comment se définit le risque d’une SCPI ?

Comment se définit le risque dans une SCPI ?

Comme tout placement qui offre un rendement intéressant, la prise de risque est nécessaire.
Pour investir dans une SCPI, un investisseur va acheter des parts d’actifs immobiliers qui peuvent être des immeubles d’habitation ou de bureaux par exemple. Pendant toute la durée du placement, l’investisseur bénéficiera chaque mois de rendements locatifs à la hauteur de son investissement.
Des rendements locatifs qui ne pourront exister que si les immeubles en question sont bels et bien loués.

Finalement quand l’investisseur décidera de revendre ses parts, ces dernières seront soumises aux fluctuations du marché immobilier qui sont dues à la loi de l’offre et de la demande et aux éventuelles crises immobilières ou sanitaire comme le coronavirus dernièrement. Ces parts pourront donc avoir gagné ou perdu en valeur. C’est donc principalement la bonne santé du marché de l’immobilier qui définit le risque d’une SCPI.

Quel rôle joue la prise de risques dans une SCPI ?

Très concrètement, l’investisseur avec l’aide de son conseiller en gestion de patrimoine, va monter son contrat en définissant notamment les actifs immobiliers dans lequel il souhaite placer son argent.

Ce choix d’acheter telle ou telle part, se fera justement en fonction du risque que sera prêt à prendre l’investisseur. Généralement, c’est la nature même du projet qui définira cette prise de risque.
Certaines personnes s’intéressent aux SCPI pour obtenir un complément de revenus par exemple, d’autre au contraire pour se créer un capital confortable pour lors du départ à la retraite.

 

Risques SCPI : cas concret

Pour obtenir de très bon rendements réguliers et ainsi satisfaire son objectif de complément de salaire, il faudra miser sur des actifs présentant un niveau de risques relativement élevé mais présentant des revenus locatifs élevés sur court terme, tandis que le placement sur long terme dans l’objectif de mettre de côté pour la retraite, pourra très bien fonctionner en achetant des parts moins risqués mais en les conservant plus longtemps en misant sur le bénéfice à la revente.

Concrètement, à quels types de risques faut-il s’attendre ?

La loi de l’offre et la demande

Selon si vous décidez de choisir une SCPI capital fixe ou variable, les parts dans lesquelles vous aurez investi, seront soumises à la loi de l’offre et de la demande.

Si vous choisissez le capital variable, vos parts seront soumises à la bonne santé du marché immobilier. Le risque est que le marché immobilier s’effondre comme en 2008 par exemple.

Si vous choisissez le capital fixe, le risque dépendra là encore de l’offre et de la demande, mais sur ce que l’on appelle le marché secondaire.
En effet, dans une SCPI à capital fixe l’investisseur perd un peu en flexibilité car il ne peut pas vendre directement ses parts. Il devra trouver des acheteurs sur le marché secondaire qui est composé d’investisseurs en SCPI qui achètent et revendent des parts faisant ainsi fluctué les prix en fonction de l’offre et de la demande.

Si aucun acheteur n’est intéressé, alors l’investisseur devra mécaniquement baisser le prix de ses parts pour les vendre et donc réduire son bénéfice petit à petit.

La diminution des rendements locatifs

Le deuxième type de risque beaucoup moins courant, est celui de la diminution des rendements locatifs. Il est possible à cause d’une diminution du taux d’occupation financier d’un bâtiment ou d’une baisse des loyers versés par les locataires, que les rendements locatifs reversés par la SCPI à ses associés investisseurs, soient diminués.

Une mauvaise gestion de la SCPI

C’est extrêmement rares, mais il est également possible que la société de gestion en charge de la SCPI qui sert d’intermédiaire entre les investisseurs et les biens immobiliers dans lesquels ils ont investis, gèrent mal les choses et fassent courir un risque à toutes les parties prenantes.

Bon à savoir : Une société de gestion d’une SCPI doit obligatoirement être agréée par l’AMF, comme c’est le cas pour Valority par exemple.

Nos conseils

Vous l’avez compris, la prise de risques augmentera le rendement potentiel de vos placements dans une SCPI. Cependant dans la majorité des cas, les investisseurs optent pour un contrat à risque modéré. C’est là tout l’avantage des SCPI. Il est possible de diversifier ses achats de parts dans des zones géographiques variées, dans des types de biens immobiliers variés avec des surfaces différentes, afin de limiter le plus possible les risques, sans pour autant lésiner sur la rentabilité potentielle.

C’est le rôle premier des conseillers en gestion de patrimoine chez Valority. Nous sommes là pour vous guider et construire avec vous le placement en SCPI le plus adapté à votre profil risque et à votre projet.

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