- Accueil
- > Placement financier
- > Assurance-vie
- > Rachat
Votre test en
10 sec
Simulateur assurance-vie
Combien devez-vous verser chaque mois pour atteindre le capital souhaité ?
Combien devez-vous verser chaque mois pour atteindre le capital souhaité ?
Le rachat d’assurance vie constitue un mécanisme de liquidité permettant au souscripteur d’accéder, à tout moment, à tout ou partie de l’épargne constituée sur son contrat. Cette faculté de retrait, inscrite dans le cadre réglementaire de l’assurance vie, représente l’un des avantages majeurs de cette enveloppe d’investissement, conjuguant flexibilité opérationnelle et optimisation fiscale.
Contrairement aux idées reçues, l’assurance vie ne constitue nullement un placement bloqué. Le souscripteur conserve une liberté totale de récupérer son capital, sans justification particulière ni pénalité intrinsèque, dès lors qu’il manifeste sa volonté de procéder à un rachat.
Ce guide détaille l’ensemble des paramètres à intégrer pour piloter efficacement les rachats sur vos contrats d’assurance vie.
Sommaire
Assurance-vie
Les mécanismes du rachat dans un contrat
Le rachat partiel
Le rachat partiel permet au souscripteur de retirer une fraction seulement de la valeur de rachat de son contrat, le solde demeurant investi selon les modalités initiales. Ce type de rachat permet de maintenir le contrat actif. Cela permet de préserver intégralement l’antériorité fiscale acquise, paramètre déterminant pour l’optimisation de la fiscalité applicable. Un contrat ouvert depuis plus de huit ans conserve ainsi son régime fiscal privilégié, même après plusieurs rachats partiels successifs.
Le rachat total
Le rachat total correspond à la liquidation intégrale du contrat d’assurance vie. Le souscripteur perçoit la totalité de la valeur de ses versements, soldant définitivement le contrat.
Aucune réactivation ultérieure n’est envisageable. Le souscripteur souhaitant à nouveau bénéficier d’une assurance vie devra nécessairement procéder à l’ouverture d’un nouveau contrat, avec initialisation d’une nouvelle antériorité fiscale à compter de zéro.
Cette perte revêt une importance critique pour les contrats ayant franchi le seuil des huit ans, bénéficiant du régime fiscal optimisé. La décision de rachat total nécessite donc une évaluation approfondie des perspectives d’utilisation future de l’enveloppe fiscale.
Calcul de la valeur de rachat
Elle détermine le montant exact que percevra le souscripteur lors d’une opération de rachat. Sa compréhension précise s’avère indispensable pour anticiper les montants effectivement disponibles.
Composition de la valeur de rachat
La formule de calcul intègre plusieurs composantes :
- Versements effectués : totalité des primes versées depuis l’ouverture du contrat
- Intérêts capitalisés : gains générés par les supports en euros et les performances des unités de compte
- Frais déduits : frais de gestion annuels, frais sur versements, frais d’arbitrage éventuels
- Prélèvements sociaux : contributions sociales prélevées annuellement sur les fonds en euros (17,2%)
Elle correspond donc au cumul des versements, augmenté des produits financiers générés, diminué de l’ensemble des frais et prélèvements applicables.
Le mode de calcul diffère selon la nature des supports d’investissement :
- Pour les fonds en euros : la valeur de rachat intègre le capital garanti majoré des intérêts définitivement acquis chaque année.
- Pour les unités de compte : dépend de la valorisation des actifs au moment de la demande. Les fluctuations de marché impactent directement le montant récupérable. Les prélèvements sociaux ne sont appliqués qu’au moment du rachat, portant sur les plus-values constatées
Retrouvez dans ce guide
- Tous les placements financiers
- Les réponses aux questions les plus fréquentes
- Des témoignages
- Des astuces pour choisir son placement
- Des fiches conseils
Guide Offert
Le guide des placements financiers 2025
Faites un tour d’horizon des solutions d’investissements et retrouvez tous nos conseils d’experts.
Comment se passe le rachat d'une assurance vie ?
L’instruction d’une demande de rachat obéit à un formalisme précis, garantissant la sécurité juridique de l’opération et la protection des intérêts du souscripteur. La constitution du dossier de rachat nécessite la fourniture de plusieurs pièces justificatives, dont la nature varie marginalement selon les établissements :
- Pièce d’identité valide
- Relevé d’identité bancaire
- Justificatif de domicile
- Formulaire de demande spécifique
- Documents complémentaires selon situations : accord écrit et signé du bénéficiaire ou du nu-propriétaire et de l’usufruitier, pièces d’identités de chaque partie, etc.
Les délais réglementaires pour finaliser le rachat
L‘article L132-21 du Code des assurances impose aux assureurs un délai maximum de deux mois pour procéder au règlement d’une demande de rachat. Ce délai court à compter de la réception par l’assureur d’un dossier complet, c’est-à-dire comportant l’ensemble des pièces justificatives requises.
En moyenne, le délai contractuel est de 1 mois et varie selon la nature du fonds. Le délai standard pour un rachat partiel est de 8 à 10 jours, tandis que les rachats totaux prennent environ 15 jours pour être effectués.
Rachat assurance vie :
quel impact sur la fiscalité du contrat ?
Lors d’un rachat, qu’il soit partiel ou total, l’administration fiscale distingue deux composantes dans les sommes versées au souscripteur : la part correspondant aux versements effectués et celle représentant les intérêts capitalisés ou plus-values réalisées. Seule cette seconde fraction constitue l’assiette imposable.
Fiscalité selon l'ancienneté du contrat
L’ancienneté fiscale constitue le critère déterminant dans l’application du régime d’imposition. Le législateur a établi un seuil de huit années de détention, créant une rupture majeure entre deux régimes fiscaux distincts.
Contrat de moins de 8 ans :
Les gains issus de rachats sur contrats de moins de huit ans supportent par défaut le Prélèvement Forfaitaire Libératoire (PFL). Ce prélèvement s’établit au taux de 35 % pour les contrats souscrits depuis moins de 4 ans, 15 % si le contrat a entre 4 et 8 ans et de 7.5 % après 8 ans.
Depuis le 1er janvier 2018, les contrats avec des versements inférieurs à cette date sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % (composé de 12.8 % d’imposition au titre de l’impôt sur le revenu et 17.2 % de prélèvements sociaux).
Contrat de plus de 8 ans :
Les contrats de plus de 8 ans bénéficient d’un abattement fiscal qui s’établit à 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple soumis à imposition commune. La fiscalité devient plus avantageuse puisque le taux de prélèvement forfaitaire libératoire passe à 7.5 %.
L’abattement s’applique automatiquement lors de l’établissement de la déclaration de revenus. Il concerne exclusivement la fraction des gains soumise à l’impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux de 17.2 % demeurant calculés sur l’intégralité des produits avant abattement.
Bon à savoir
La réforme fiscale du 27 septembre 2017 a introduit une segmentation temporelle des versements d’un contrat d’assurance vie : les primes versées à compter de cette date relèvent du cadre fiscal intégrant le mécanisme de plafonnement à 150 000 euros.
Pour les versements cumulés n’excédant pas 150 000 euros par assuré, le régime demeure favorable après huit ans : abattement annuel applicable et prélèvement au taux de 7,5 %. Ce traitement fiscal préservé maintient l’attractivité de l’assurance vie pour la majorité des épargnants.
Au-delà du seuil de 150 000 euros, les gains générés par la fraction excédentaire supportent le PFU au taux standard de 12,8 %.
Pourquoi avoir recours à un rachat total ou partiel
de son contrat d'assurance-vie ?
Opter pour un rachat partiel
Besoin ponctuel de liquidités identifié
Le rachat partiel peut constituer une réponse appropriée en cas de une nécessité de trésorerie circonscrite dans le temps. Cette situation se matérialise fréquemment lors de dépenses exceptionnelles comme une acquisition immobilière nécessitant un apport personnel complémentaire ou encore des travaux d'amélioration du patrimoine immobilier.
Volonté de préserver l'avantage fiscal après 8 ans
L'antériorité fiscale constitue un atout dans la gestion de son contrat, difficilement reconstituable une fois les fonds intégralement rachetés. Pour les contrats ayant franchi le seuil des huit années, le rachat partiel permet de conserver intégralement cet avantage tout en accédant aux liquidités nécessaires.
Stratégie de complément de revenus programmés
Le rachat partiel programmé s'inscrit naturellement dans une logique de génération de revenus complémentaires réguliers, particulièrement pertinente lors du passage à la retraite. Le souscripteur peut organiser des retraits périodiques calibrés pour compléter ses pensions de retraite sans épuiser prématurément son capital.
Privilégier un rachat total
Réorientation patrimoniale globale envisagée
Lorsque le souscripteur décide d'une restructuration profonde de son allocation patrimoniale, le rachat total peut constituer la solution la plus cohérente. Cette situation se présente notamment lors d'opportunités d'investissement majeures nécessitant une mobilisation substantielle de capitaux : acquisition d'un bien immobilier de rapport, participation au capital d'une société, diversification vers des actifs alternatifs ou transmission anticipée au profit des héritiers.
Absence de perspectives d'utilisation future
Certains souscripteurs se trouvent dans une situation où le maintien d'une épargne placée en assurance vie ne correspond plus à aucun objectif patrimonial identifié. Cette configuration peut résulter d'une évolution des besoins de liquidités, d'une préférence pour des actifs tangibles ou simplement d'une volonté de simplification administrative du patrimoine.
Article écrit le 24/10/2025 par
Ce qui m’anime au quotidien c’est la relation humaine. Cette relation de confiance qui s’installe progressivement. Obtenir la satisfaction des clients me pousse à me dépasser et à faire de mon mieux pour apporter la stratégie patrimoniale idéale en totale objectivité.
Avertissement : cette page ne doit pas être considérée comme une sollicitation, un conseil en investissement, une recommandation ou une offre de souscrire ou de conclure une quelconque opération sur cet instrument financier et n’emporte aucun engagement contractuel de la part de Valority. L’investissement dans les produits financiers comporte des risques et notamment un risque de perte en capital, partielle ou totale, risque que vous acceptez en cas d’investissement et que vous devez être financièrement en mesure de supporter. Au regard de ces risques, tout Investisseur potentiel doit disposer des connaissances et de l’expérience nécessaires pour évaluer les caractéristiques et les risques liés à chaque opération. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.