Marché immobilier en France : bilan sur les chiffres de 2022

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La FNAIM (Fédération Nationale de l’Immobilier)a publié son étude annuelle sur le parc des logements en France, qui comprend pour la première fois un baromètre des performances énergétiques. Les chiffres clés de cette étude révèlent que le nombre de logements en France a augmenté de 0,9% par rapport à 2021, pour atteindre 36,6 millions de logements au 1er janvier 2022. Tour d’horizon de ce qu’il faut retenir de cette étude.

Prédominance des maisons individuelles

La plupart de ces logements sont des résidences principales (82%), tandis que 10% sont des résidences secondaires et 8% sont vacants. Bien que les logements vacants soient en hausse constante depuis 10 ans, la France reste dans la moyenne européenne à cet égard. En 10 ans, il y a eu 3.4 millions de logements supplémentaires soit une augmentation de 1 % par an.

La majorité des logements en France (55%) sont des logements individuels, comme les maisons seules ou mitoyennes, chiffre bien plus élevé que dans le reste des pays d’Europe. Le taux de propriétaires occupants est de 57,4% en 2022, ce qui est dans la moyenne européenne mais en légère baisse depuis 2015 (57,8%). Ce taux de propriétaires est plus faible dans les 10 principales métropoles françaises, avec seulement 33,4% des occupants propriétaires de leur logement à Paris et à Strasbourg (27.5 %).

Importance des passoires thermiques

La FNAIM a également fourni des informations sur les étiquettes énergétiques des logements, révélant que seul 1% du parc existant est classé « A » et 3% obtiennent la note « B ». La plupart des logements anciens ont un DPE compris entre C et E, tandis que plus de 16% sont considérés comme des passoires thermiques (DPE « F » ou « G ») et seront interdits à la location respectivement en 2028 (« F ») et 2025 (« G »).

C’est dans les grandes métropoles que l’augmentation est la plus importante, en doublant à Bordeaux notamment (6.9 % en 2006 contre 12.2 % en 2022). Dans la capitale, presque 25 % des logements sont étiquetés F ou G en 2022 alors qu’ils n’étaient seulement que 14.2 % en 2006. Pour rappel, les logements notés G sur l’échelle du nouveau DPE seront interdits à la location dès 2025. Il en est de même pour les logements F en 2028.

Retour au calme sur les transactions

En ce qui concerne les transactions, la FNAIM a noté une légère baisse des ventes en 2022 par rapport à 2021, qui avait atteint un record absolu. La fédération prévoit un retour à la normale en 2023. Cette baisse s’explique principalement par l’augmentation continue des prix ces dernières années, de +27,2% en moyenne en France, et de la restriction des ménages à accéder au crédit immobilier. Dans une autre étude, la FNAIM a estimé que les prix avaient baissé de 0,3% en mars 2023, une tendance qui se confirme dans tous les territoires.

Source : étude de la FNAIM – Le logement en France et en Europe – 2022