Dans son numéro de décembre 2020, le magazine immobilier « La Lettre M² » détaille les raisons qui expliquent l’attrait grandissant des français pour les villes de taille moyennes. Ces dernières, longtemps délaissées, ont désormais le vent en poupe.
La crise sanitaire traversée depuis le début de l’année 2020 joue en faveur de ces zones qui comptent entre 10.000 et 150.000 habitants. Les confinements successifs ont attiré bon nombre de français vers ces villes qui offrent un cadre de vie agréable.
Du côté des investisseurs, les dispositifs fiscaux boostés par cette demande croissante, expliquent ce regain d’intérêt relatif aux villes moyennes.
Des dispositifs fiscaux adaptés à la réalité du marché
En 2017, le Gouvernement a lancé le plan « Action coeur de ville » dont l’objectif est de permettre la réhabilitation du centre des villes moyennes. Les 222 villes éligibles au dispositif ne sont pas ciblées au hasard puisqu’elles correspondent à des communes plébiscitées par les français, avec un taux de croissance démographique positif.
La loi Denormandie vient soutenir ce dispositif puisqu’elle permet de réduire ses impôts lorsqu’on rénove un bien situé dans l’un de ces centre-villes. Un investissement en résidence services avec le statut LMNP peut également être judicieux dans ces villes moyennes au potentiel locatif attractif.
« Le cas des résidences étudiantes donne une idée du potentiel des villes moyennes »
Dans ce contexte, de nombreuses villes de taille moyenne voient ainsi leur nombre d’étudiants augmenter chaque année. Une conjoncture qui crée un besoin au niveau des logements étudiants, que le Gouvernement peine à satisfaire.
Dans ce dernier numéro de La Lettre M², Benoit Dussud, directeur de la société Les Belles Années, précise :
« […] avec l’augmentation constante du nombre d’étudiants depuis 15 ans et d’étudiants étrangers en particulier, il y a une forte demande qui ne peut pas toujours être satisfaite par le locatif diffus, d’autant que dans certaines villes moyennes, la rareté de ces produits fait qu’ils sont loués assez chers sans respecter toujours la solvabilité estudiantine. » Il ajoute qu’il y’a de la place pour la réalisation de « projets de résidences services pour étudiants dans un grand nombre de villes moyennes ».
À titre d’exemple, des villes moyennes telles que Clermont-Ferrand, Amiens et Mulhouse connaissent une forte demande en logements étudiants. Une aubaine pour les investisseurs souhaitant se tourner vers ce type d’opération. Pour toutes ces démarches, nos experts Valority vous accompagnent dans votre investissement.