Plus méconnues que ses cousines les assurances vie et la défiscalisation immobilière, les SCPI ou Sociétés Civiles de Placement Immobilier, remportent un succès croissant auprès des épargnants français et gagnent plus que jamais à être découvertes.
En effet, 2017 a suivi l’expansion des SCPI en marche depuis 4 ans et enregistré une collecte record de plus de 6 Md€(1). Joliment surnommé « pierre papier » ; le produit financier a le vent en poupe chez les investisseurs désireux de diversifier leurs placements.
Le procédé est simple : plusieurs investisseurs s’assemblent pour former une SCPI et achètent sous ce statut des biens immobiliers. Ils deviennent ainsi associés et copropriétaires des parts acquises. La gestion des biens est confiée à une société spécialisée.
Un placement qui a de quoi séduire
Que l’on souhaite constituer un capital, réaliser une épargne ou préparer sa retraite ; les SCPI ont plus d’un atout à offrir.
D’un point de vue purement pratique, choisir une SCPI permet avant tout d’éviter les fastidieuses démarches administratives qu’occasionnent un investissement immobilier. Nul n’est besoin ici de passer chez le notaire.
Pas de soucis de gestion locative non plus. Votre bien est entièrement pris en charge par un organisme dédié. Vous touchez ainsi un rendement net. Les risques habituels liés à la location sont également dilués car les parts sont inclues au sein d’un parc immobilier très vaste.
Facile d’accès, le financement d’une SCPI peut se faire à crédit avec tous les avantages et la sécurité que cela comporte et notamment la protection familiale. De plus, ce mode d’acquisition garantit des intérêts d’emprunts déductibles fiscalement des revenus distribués.
Vous avez le choix d’investir dans une SCPI dite de rendement, rattachée à l’immobilier d’activités, ou dans une SCPI fiscale, liée aux avantages des dispositifs de défiscalisation. Si la première, à capital fixe ou variable, offre un panel très large d’investissements dans le domaine du tertiaire, la seconde est plus à considérer comme valorisation des acquis dans la durée.
(1) Chiffres publiés par l’IEIF et l’ASPIM en février 2018