Les loyers des petites surfaces atteignent des sommets

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Une étude menée par Beanstock sur le premier trimestre 2023 démontre une tension locative de plus en plus accrue dans les métropoles et les grandes villes de France. Cette évolution conduit indéniablement à une augmentation des loyers, notamment dans les villes étudiantes.

Un contexte difficile

« La tension locative a, a minima, doublé par rapport à la période d’avant-Covid » commente Alexandre Fitussi, PDG de Beanstock. En effet, si la population en France continue de croître et avec elle le nombre de locataires, l’offre de logements se fait toujours aussi rare.

Cela peut s’expliquer d’une part par la durée moyenne des baux qui s’allonge, avec des locataires qui préfèrent continuer d’occuper leur logement plutôt que de s’en séparer. D’autre part, avec la hausse des taux d’intérêt et le durcissement des conditions d’emprunt, une grande partie des Français qui souhaitaient financer l’achat de leur résidence principale ont dû se replier vers la location. Une démarche qui crée d’autant plus de demande et accroît, de fait, la concurrence entre les locataires.

Des loyers en hausse en dépit de l’encadrement des loyers

Pour rappel, l’encadrement des loyers est entré en vigueur dans les villes et métropoles qui connaissent une forte tension locative : les loyers peuvent ainsi être révisés chaque année de la valeur de l’évolution annuelle de l’IRL, si le bail le prévoit. Pour pallier la hausse des coûts de construction et l’inflation, les propriétaires ont vu cette base annuelle de référence rehaussée à 3,49 %.

L’étude de Beanstock, qui se base sur le montant moyen du loyer pour un studio de 20 m², montre ainsi une nette augmentation de plus de 10 % dans des villes comme Perpignan, Nîmes ou Lille. Paris, dont le loyer était estimé à 900 € en 2021, a connu une augmentation de 6 % pour atteindre un loyer moyen de 950 € en 2022. Certaines villes telles que Le Havre ou Rouen, dans lesquelles on constate une augmentation significative de la demande de logements, connaissent pour autant une augmentation plus modérée, autour de 3 %.

Si la pénurie de logements, notamment étudiants, continue de s’installer dans les métropoles et les grandes agglomérations, elle ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour les investisseurs.

Investir en résidence étudiante : une opportunité pour les acheteurs

À la rentrée de 2022, ce sont 2,97 millions d’inscriptions qui ont été enregistrées dans l’enseignement supérieur. Selon le ministère, l’offre de logements actuelle ne couvre 23,2 % des besoins estudiantins en matière d’hébergement. L’achat d’un bien en résidence étudiante représente plus que jamais un une opportunité rentable mais aussi très sécurisée pour les investisseurs qui, via le dispositif Loueur Meublé Non Professionnel, peuvent notamment profiter de revenus non-imposés sur une durée pouvant dépasser 20 ans.