Il est crucial d’estimer votre bien au prix juste pour assurer sa revente dans les meilleures conditions. Mais finalement, qu’est-ce qu’un bon prix ? Pour le vendeur qui a tendance à surévaluer le potentiel de son bien et qui cherche avant tout à réaliser une plus-value, il se situera plutôt au-dessus des prix du marché. Pour l’acheteur qui est à la recherche de « la bonne affaire », le prix devrait plutôt se situer en dessous. Ce dernier aura d’ailleurs tendance à scruter les moindres défauts pour négocier le prix d’achat à la baisse.
Pour les experts Valority, rien de tel que de fixer un prix qui se base sur des critères objectifs pour ne pas surestimer le bien et manquer des occasions de le revendre, ni le sous-évaluer et créer un manque à gagner pour le vendeur.
Les critères à prendre en compte pour fixer le prix de vente de votre logement :
Le marché local :
Pour vous donner une première idée de la valeur de votre bien, vous pouvez commencer par consulter les annonces similaires dans votre secteur. Il peut s’agir d’un bien situé dans un rayon de 5 kilomètres, construit à la même période, qui dispose du même nombre de pièces ou d’une superficie proche de la vôtre.
Aussi, le prix au m² pratiqué dans votre quartier se trouve très facilement sur internet et peut vous donner un bon indicateur. Ces éléments vous donneront une première idée du prix que vous pourrez par la suite pondérer avec les atouts et les faiblesses de votre logement.
L’environnement :
La situation de votre bien est un critère phare à prendre en compte dans l’estimation de son prix. Sa proximité avec les commerces, les écoles et les autres lieux d’intérêts est un véritable atout qu’il ne faut pas hésiter à mettre en avant.
Aussi, la notoriété du quartier, le sentiment de sécurité ou encore les projets d’aménagements urbains sont des éléments qui peuvent aisément jouer sur le prix de vente. Enfin, l’emplacement de votre logement dans l’immeuble, son orientation comme son exposition peuvent également avoir un impact non négligeable.
Les caractéristiques intrinsèques du logement :
Au-delà de sa superficie, votre maison ou votre appartement dispose de plusieurs éléments qui peuvent être déterminants dans l’estimation de son prix de vente. Luminosité, cachet, matériaux, structure, agencement des pièces, prestations de confort telles que les piscines ou les saunas : chaque détail compte ! Aussi, l’année de construction et le DPE sont des critères que les acheteurs regardent de plus en plus pour éviter notamment les dépenses énergétiques superflues.
Les faiblesses :
S’il n’est pas préférable de trop les mettre en avant, rien ne sert en revanche de cacher les défauts de votre bien. Qu’il s’agisse d’une fissure, d’un mauvais DPE ou d’un emplacement peu coté, mieux vaut le signaler plutôt que de survendre votre logement et vous discréditer.
La marge de négociation :
La plupart du temps, les prix de vente sont négociés. Il est possible d’anticiper ces négociations et d’appliquer une marge généralement située entre 3 et 5 % du prix de vente, voire entre 8 et 10 % pour les marchés les plus dynamiques. Faites attention toutefois à ce que le montant ne soit pas trop haut, ce qui pourrait freiner les acheteurs qui n’oseront même pas vous contacter.
Présents sur tout le territoire, les conseillers Valority disposent d’une fine connaissance du marché local et sauront repérer les éléments significatifs de votre logement. N’hésitez pas à les contacter pour qu’ils puissent estimer votre bien et vous accompagner à chaque étape de sa revente.
