CAC 40 : 35 ans après sa création, l’indice est au plus haut

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L’indice vedette parisien a surmonté la bulle internet de 2000, résisté à la crise des subprimes puis guéri de la pandémie du coronavirus pour atteindre jeudi 16 février un nouveau record à 7.387,29 points.

Que de chemin parcouru depuis le 31 décembre 1987, date à laquelle la valeur de l’indice CAC 40 a été fixée par convention à 1.000 points.

Mais c’est quelques mois plus tard, le 15 juin 1988 que le CAC 40 a été lancé officiellement. Son acronyme signifie « cotation assistée en continu ».

Un indice hors dividendes multiplié par 7 depuis ses débuts

En incluant les dividendes, l’indice CAC 40 se situe au-dessus de 21.600 points, plus de deux fois plus haut que le point bas touché au moment de la crise Covid (9.880 points). Son précédent record de janvier 2022 était à 21.038 points.

Sur 20 ans (depuis février 2003), la performance du S&P 500, indice américain majeur qui regroupe 500 grosses capitalisations boursières (+626%) est supérieure à celle du CAC 40 dividendes inclus (+407%).

Un quart de l’indice n’a jamais changé

En plus de 30 ans, l’indice parisien a vu sa composition changer. C’est le Conseil scientifique des indices (CSI) de la Bourse de Paris qui décide de l’intégration d’une valeur dans le Saint des saints. Et certaines sociétés sont restées fidèles au CAC 40, car remplissant les critères pour figurer dans l’élite boursière parisienne.

Un quart du CAC 40 n’a donc jamais quitté l’indice. Les sociétés Air Liquide, Carrefour, Danone (ex-BSN), L’Oréal, LVMH, Michelin, Saint-Gobain, Sanofi, Société Générale et Vivendi (ex-Générale des Eaux) ont réussi l’exploit de ne jamais avoir été évincées de l’indice phare parisien.

Parmi les actionnaires de ces fleurons de l’économie américaine, les actionnaires non-résidents sont majoritaires, notamment les fonds de pensions anglo-saxons qui investissent sur les marchés pour faire fructifier l’épargne retraite, par opposition au système de retraite par répartition à la française.

Les actionnaires institutionnels français forment environ un tiers.

Du côté des actionnaires individuels, ils sont un peu plus d’un million et demi à avoir acheté ou vendu directement des actions en 2022, un chiffre élevé mais un peu moins qu’en 2021 qui fut une année record.