Assouplissement des conditions d’octroi des crédits immobiliers

La crise sanitaire affecte significativement l’ensemble de l’activité immobilière. Les confinements successifs ont ralenti la production de nouveaux logements et contraignent les différents acteurs à s’adapter. Avec un taux de refus passé de 5,4 % à 6,6 % en 2020*, les différents organismes prêteurs ont aussi durci l’accès aux crédits immobiliers.

Une tendance peu porteuse pour l’activité du marché, puisque l’augmentation du nombre de refus dissuade également certains potentiels acquéreurs de passer à l’action.

Dans ce contexte, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), souhaite assouplir certaines règles relatives aux emprunts.

Crédits : le Gouvernement revoit sa position

Invité à s’exprimer sur les difficultés d’accès au logement pour les jeunes générations, le président du HSCF, François Villeroy de Galhau, a déclaré :

« Je suis prêt à proposer un ajustement limité, raisonnable de certains critères, mais à la condition qu’on garde clairement et fermement le cap : celui d’arrêter une dérive continue des conditions d’octroi, qui exposerait les ménages au risque de surendettement. »**

En d’autres termes, le HCSF souhaite faciliter l’accès aux crédits à un plus grand nombre de ménages et donner notamment un coup de pouce aux primo-accédants.

Dans la lignée de cette déclaration, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire vient d’annoncer un assouplissement des conditions d’accès aux emprunts immobiliers.

  • Passage de 25 ans à 27 ans pour la durée maximale d’endettement
  • Passage de 33 % à 35 % de la part de taux d’endettement
  • Le volume de tolérance de ces limitations passe de 15 % à 20 %

Ces nouvelles limitations viennent remplacer celles fixées en fin d’année 2019, établies avant que la crise sanitaire ne débute.

Sources :