Plan logement : que retenir des annonces du gouvernement ?

Après plusieurs mois d’attente, le verdict est tombé. Le gouvernement a révélé son plan pour le logement. Que retenir de cette annonce ? Quel impact sur la loi Pinel ?

Le dispositif Pinel maintenu pendant 4 ans

Les annonces faites par le secrétaire d’État auprès du ministre de la cohésion des territoires Julien Denormandie balayent plusieurs domaines : normes, numérique, logement social, etc.

Une des informations majeures de cette réforme concerne la fiscalité. Dans le but de favoriser la construction de logements, Julien Denormandie a annoncé le maintien de la loi Pinel pendant quatre ans.

Après des mois d’interrogation quant à son avenir, le dispositif de défiscalisation est définitivement maintenu pour les quatre prochaines années… mais avec quelques modifications. Sans pour autant changer de nom, la loi Pinel 2018 devrait être plus recentrée sur les zones tendues (soit principalement les grandes métropoles). Cette orientation renforce le positionnement de Valority, qui a toujours cru en l’atout de l’investissement locatif en zone tendue.

Le PTZ se retrouve lui aussi prolongé de quatre ans. Comme pour la loi Pinel, il devrait être régalement recentré sur les zones à très forte demande.

Toujours dans le domaine fiscal, la plus-value effectuée sur la vente d’un terrain en zone tendue bénéficiera d’un abattement fiscal. Est également prévu la suppression de l’ISF pour être remplacé par un impôt sur la fortune immobilière (IFI). Cependant, les contours de cette nouvelle taxe ne sont pas encore bien définis.

La construction et l’accès au logement facilités

Une importante part du Plan logement vise à faciliter la construction. Ainsi, les normes sociales et environnementales devraient être réduites. Le gouvernement souhaite aussi limiter la contestation des permis de construire. Alors qu’actuellement près de 30 000 chantiers sont bloqués suite à des recours engagés par des associations et riverains, l’objectif consiste à empêcher les procédures abusives.

Enfin, l’accès au logement pour les étudiants et les jeunes actifs figurent parmi les priorités du gouvernement. Pour cela, un bail mobilité sera créé pour cette tranche de la population. Valable de un à dix mois, il ne nécessitera aucun dépôt de garantie de la part du locataire. En parallèle, le gouvernement prévoit la construction de 60 000 logements pour les étudiants et 20 000 destinés aux jeunes actifs.